Dossier public Mis à jour : 2007

PROLOGUE:

 
 
 

Etude du département : la Seine & Marne (77)

 

La géographie :

 

La Seine-et-Marne, située en région Ile-de-France (IDF), est composée de cinq grands arrondissements : Fontainebleau, Meaux, Melun, Provins et Torcy.
 
Superficie : 5 915 km².
60 % de terres agricoles
49 % de la superficie d'Ile de France
1 800 km de cours d'eau dont la Seine qui traverse le département sur 106km, ainsi que sont principal affluent, La Marne, qui s’étend sur une 100ène de km.
135 000 hectares de forêts
La Seine et Marne compte 9 départements limitrophes : L'Aisne (02), L'Aube (10), L'Essonne (91), Le Loiret (45), La Marne (51), L'Oise (60), La Seine-Saint-Denis (93), Le Val de Marne (94) et L'Yonne (89).
 
Préfecture : Melun.
5 arrondissements. 43 cantons. 514 communes.
 

Population (source INSEE) :

1 228 917 habitants en 2005 (recensement provisoire)
Densité de la population (habitants au Km²) : 201,8.

Infrastructures :

2 villes nouvelles : Sénart, Marne-la-Vallée.
1 aéroport international : Roissy
Gares TGV : Chessy, Roissy 2
4 lignes RER : lignes A, B, D, E
300 kilomètres de voies navigables
320 kilomètres d'autoroutes (ou voies rapides)
590 kilomètres de routes nationales
4 000 kilomètres de routes départementales
39 000 véhicules empruntent les autoroutes A6, A4, A104, A5, A77
10 000 kilomètres : le nombre total des routes du département
 

 

Communes :

Les 514 communes de Seine et Marne en fonction de leur population
 

Le climat :

Il est de type océanique, précipitations inférieures à 800 millimètres, températures moyennes de 2°C en janvier et 19°C en juillet.

Caractéristiques culturelles :

 
La Seine et Marne attire près d'un tiers des visiteurs en Ile de France. Plusieurs raisons à ce succès :
• sa situation proche de Paris,
• un cadre encore très « campagne »,
• de nombreux musées (13),
• de nombreux sites historiques (Le département compte 591 monuments historiques (204 classés et 387inscrits soit la 17ème position nationale), dont 58 à Provins, mais aussi par exemple 518 églises (pour 514 communes) dont 87 classées),
 • de nombreux lieux de divertissements :
Les lieux les plus fréquentés du département en 2004 étaient : 
Disneyland Paris : 12,4 millions de visiteurs
Forêt de Fontainebleau : 13 millions de visiteurs
Château de Fontainebleau : 308 000 visiteurs
Château de Vaux-le-Vicomte : 300 000 visiteurs
Cité médiévale de Provins inscrite au patrimoine de l'UNESCO: environ 180 000 visiteurs payants.
la cité épiscopale de Meaux
le parc des félins à Nesle
les nombreuses balades possibles, par exemple dans la forêt de Fontainebleau,
les villes de peintres, Moret-sur-Loing et Barbizon,
 

Introduction
à votre guise !
sommaire
 
PROLOGUE:............................................................................................................................... 2
Etude du département : la Seine & Marne (77)........................................................................ 2
Introduction............................................................................................................................. 3
PREMIERE PARTIE :.................................................................................................................. 5
L’accompagnement à la scolarité............................................................................................. 6
La parentalité........................................................................................................................... 7
L’illettrisme............................................................................................................................. 9
Les comportements à risque.................................................................................................. 13
La famille contemporaine...................................................................................................... 16
DEUXIEME PARTIE :............................................................................................................... 17
La maltraitance...................................................................................................................... 18
Proposition de projet.............................................................................................................. 22
Conclusion............................................................................................................................ 23
ANNEXES :............................................................................................................................... 24

PREMIERE PARTIE :

Thématiques en Bref

L’accompagnement à la scolarité

 

Définition :

 
"On désigne par "accompagnement à la scolarité" l’ensemble des actions visant à offrir, aux côtés de l’Ecole, l’appui et les ressources dont les enfants ont besoin pour réussir à l’Ecole, appui qu’ils ne trouvent pas toujours dans leur environnement familial et social.
 Ces actions, qui ont lieu en dehors des temps de l’Ecole, sont centrées sur l’aide aux devoirs et les apports culturels nécessaires à la réussite scolaire. Ces deux champs d’intervention, complémentaires, à vocation éducative, contribuent à l’épanouissement personnel de l’élève et à de meilleures chances de succès à l’Ecole.
 
Deux notions distinctes :
 - le soutien scolaire : L'aide est dispensée à l'école, sur le temps scolaire, par les équipes éducatives.
– l’accompagnement à la scolarité : L'aide est dispensée dans un cadre partenarial, sur le temps périscolaire, par des intervenants variés
Le droit à l’éducation est un droit fondamental dans notre société. L’école fait tout pour mener à la réussite des jeunes qui lui sont confiés. Les familles sont très attachées à la réussite scolaire de leur enfant. L’accompagnement à la scolarité joue ce rôle de complément et de partenaire pour l’école. Toutes les initiatives sont prises pour aider les élèves dans les territoires les plus défavorisés urbains et ruraux.
 

Les objectifs :

 

L’accompagnement à la scolarité reconnaît le rôle central de l’école. Il propose des stratégies diversifiées :
D’aider les jeunes en utilisant les technologies de l’information et de communication et d’acquérir des méthodes des approches, des relations susceptibles de faciliter l’accès au savoir.
D’accompagner les parents dans le suivi de la scolarité des enfants.
Valoriser leurs acquis afin de renforcer leur autonomie personnelle et leur capacité à la vie collective
D’élargir les centres d’intérêt des enfants et adolescents, de promouvoir leur apprentissage à la citoyenneté par une ouverture sur les ressources culturelles, sociales et économiques de la ville ou de l’environnement proche.
 
 

La parentalité

Définition :

 

Elle se définie comme l’ensemble des réaménagements psychique et affectifs qui permettent à des adultes de devenir parents, c'est-à-dire de répondre aux besoins de leur(s) enfant(s) à 3 niveaux :
Le corps (les soins nourriciers)
La vie affective
La vie psychique.
Elle inclus également des responsabilités juridiques, morales et éducatives.
 

Petit Historique :

 
Ce terme dans le domaine des travailleurs sociaux.
Sa première élaboration apparaît dans le début des années 1960. Le psychiatre et psychanaliste français Paul Claude Racamier définit le terme « maternalité » comme étant les aspects psychiques des femmes enceintes ou jeunes mamans. D’après ses études sur les psychoses puerpérales, il estime ces aspects comme jouant un rôle déterminant.
En 1981, l’INSEE précise l’importance de la différence entre les familles monoparentales et les familles nucléaires (maman, papa, enfant(s)). Il désigne donc un nouveau terme : la « parentalité ».
1990 voit naître le terme « paternalité » se définissant comme l’aspect de la personnalité d’un parent de la naissance de son enfant et pendant toute la durée de son rôle de parent.
En 1995, on dira plutôt qu’il y a « co-parentalité » alors qu’en 1997 apparaît l’ « homoparentalité ».
 

Spécificités :

 
La société a su adapter la linguistique et la sémantique du terme en prenant compte des transformations des structures sociales liées à la famille.
Les réformes récentes du  code de la famille et la rénovation des lois sociales de 1975  réaffirment l’importance première de la famille dans notre organisation de la société. En reconnaissant l’évolution de la famille sous diverses formes, le législateur a tenu à renforcer sa place en multipliant  les soutiens à la fonction parentale.
Il n’est plus question de mauvais ou de bons parents mais de fonction parentale, de compétences parentales, de qualification ou de ressources parentales.
le soutien à la fonction parentale a été légitimé lors de la conférence de la famille du 12 JUIN 1998 par la création des réseaux d’écoute d’appui et d’accompagnement des parents.
 
Le ministère de l’emploi et de la solidarité a mis en place un comité d’animation départementale par la circulaire n°99/153 du 9 MARS 1999.
A Paris, ce comite dont le pilote est la DASS est compose des membres suivants :
 
Délégation Départementale aux droits des femmes
Direction départementale de la jeunesse et des sports
Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Direction Régionale du FASILD
Conseil Général (DASES)
Préfecture de Paris, mission ville
Education nationale
Caisse d’allocations familiales
Président du tribunal pour enfants.
 
Ce comité se réuni plusieurs fois par an à la fois comme comité décisionnel et financeur. Ce dispositif mis en place pour la cinquième année consécutive permet de financer en 2003, 85 projets de soutien à la parentalité concernant 65 structures (associations, centres sociaux, CAF).
La loi du 31 MARS 2006, relative à l’égalité des chances prévoit la possibilité de mobiliser les outils d’aide à la parentalité dans le cadre du contrat de responsabilité parentale.
 

Les intervenants :

 
le comité des Yvelines d’éducation pour la santé accueil tout le monde pour les actions qui concerne la parentalité, met à notre disposition la documentation et les informations permettant d’élaborer nos actions.
Un réseau d’écoute, d’appuis et d’accompagnement des parents des Yvelines (REAPY) est mis à la disposition des parents. Il s’agit d’un centre de documentations.
Centre national d’information et de documentation des femmes et des familles (CNIDFF).
Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP).
Des associations, des fondations et des fédérations se sont développées autour de cette thématique. Elles sont fréquentées tant par des parents que des professionnels de santé.
Un café de l’école des parents s’est ouvert pour favoriser l’information et les échanges pour les parents. Il a été réalisé par l’école des parents d’Ile de France.
La Caisse Nationale des Allocations Familiales.
Délégations interministérielles (santé, famille, ville, affaires sociales).
Sites Internet sur l’éducation et les jeux pour les enfants, pendant la grossesse, envers les adolescents, sur la famille.
Familles d’accueil et leurs partenaires.
 

L’illettrisme

Définition :

 

 Le terme ‘’illettrisme’’ est une création française née des préoccupations liées à la misère et à la précarité, afin de démarquer le phénomène observé de celui de l’analphabétisme.
Une distinction est généralement admise des spécialistes entre les personnes qualifiées d’ « illettrées » et les « analphabètes ». Les premières sont allées à l’école, elles ont appris à lire et à écrire, mais ont perdu la pratique.
Les analphabètes, eux, n’ont jamais été scolarisés.
 

Historique :

 
jusqu’aux années 1980, l’enseignement de la lecture , écriture aux adultes concerne essentiellement les travailleurs immigrés et leurs familles. Peu à peu, le public destinataire des formations va se diversifier et s’élargir vers un public francophone, faiblement scolarisé. Les dispositifs évoluent sur le plan quantitatif et qualitatif. Des cours d’alphabétisation organisés par des bénévoles dans les années 1960 à la structuration actuelle d’un véritable marché de la formation de base, les évolutions sont notoires.
 
février 1981 : Un rapport de Gabriel Oheix : ‘’contre la précarité et la pauvreté, 60 propositions’’ remis à Raymond BARRE .
 
En 1984, un rapport intitulé ‘’Des illettrés en France’’, réalisé par Véronique Espérandieu, Antoine Lion et Jean-Pierre Bénichou, est remis au Premier ministre. Rendu public il suscite un vif émoi, notamment dans la presse. Le terme ‘’illettrisme’’ est, volontairement repris par les auteurs. Le gouvernement décide la création du Groupe Permanent de la lutte contre l’illettrisme (GPLI).
 
Le gouvernement décide la création du Groupe Permanent de la lutte contre l’illettrisme (GPLI) par une simple note de l’hôtel Matignon aucun décret ou texte réglementaire ne venant l’officialiser. Les axes de travail du GPLI sont les suivants :
Agir auprès des publics :
 
-    Par l’amélioration de l’accueil et de l’orientation
Par le développement des possibilités de formation
Appuyer par les professionnels :
 
Par la promotion de la recherche
Par la mise à disposition des ressources
Par la qualification des acteurs
Par la sensibilisation et l’information
Par le renforcement de partenariats
 
 
En mai 1999, un rapport de Marie-Thérèse Geffroy à Martine Aubry, ministre de l’emploi et de la Solidarité, intitulé ‘’lutte contre l’illettrisme.
 
Octobre 2000, Création de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme, dont la direction est confiée à Marie-Thérèse Geffroy.
 
Les causes de l’Illettrisme :
L’école et notamment les méthodes d’apprentissage de la lecture
L’origine sociale
Les blocages psychologiques
Les troubles spécifiques du langage, la ‘’galaxie dys’’ (dyslexies)
Quelques Chiffres ………..
 
L’ANLCI a élaborer, avec l’INSEE, une enquête appelée ‘’Information et Vie Quotidienne’’ entre 2002-2003 , elle a été conduite en 2004-2005 sur un échantillon de 10 000 personnes représentatif de la population âgée de 18 à 65 ans en France.
12 % de la population a des difficultés dans la pratique de l’écrit et 9 % est considérée en situation d’illettrisme.
57 % des personnes en situation d’illettrisme ont un emploi.
 

Les dispositifs :

 

L’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme.
Des services nationaux installés à Lyon s’appuie sur un réseau chargés de mission régionaux.
Les Centres de Ressources portés par des Associations.
En Seine et Marne, l’Association de lutte contre l’illettrisme et l’Analphabétisme (ALCIA) (deux centres de ressources d’Ile de France à Melun).
Un numéro Indigo a été crée afin de répondre à toute personne cherchant des informations sur le sujet.
Bilan présenté au Parlement tous les 2 ans sur l’application de la loi de la lutte contre l’exclusion 1998.
Son Principe de la non-discrimination des élèves vis à vis ressources des parents à l’utilisation des fonds sociaux.
Education nationale lutte contre l’exclusion avec Zone d’éducation prioritaire (ZEP) mais pas assez centré sur le soutien aux apprentissages de base pour les élèves en difficulté.
L’Etat contribue à la lutte contre l’illettrisme.
Les collectivités territoriales.
La Focel ligue de l’enseignement.
Le GRETA : Groupement d’établissement de l’Education Nationale pour la formation continue.
 
 

Les projets à venir :

 
Accentuer le caractère discriminant de ZEP
Redéfinir les priorités de l’accompagnement à la scolarité
Articuler les aides financières aux familles
Réaffirmer le rôle de l’établissement dans la lutte contre exclusion
Créer des postes orthophonistes des services de la protection maternelle et infantile et de la santé scolaire.
Installer une plate-forme bilan- diagnostic pour adulte dans chaque région.
Relance intervention GRETA dans les zones les plus touchées.
 
 

Les comportements à risque

Définition :

 
Ce sont des comportements susceptibles de nuire à soit ou à autrui.
Le choix des comportements dépend du risque perçu qui n’est pas forcement le risque réel. Plus il est éloigné, plus il y a de danger !
Les personnes n’intègre pas les données scientifiques et le savoir ne guide pas les actes.
Plusieurs facteurs « déterminent » une conduite à risque : le contexte familial, la situation scolaire, l’influence des pairs et la disponibilité des produits.
 

Spécificités :

Les causes :

Il y a 2 groupes d’individus à risque :
 
Les individualistes optimistes qui cherche à se valoriser
Exemples :      les jeunes qui désirent s’affirmer,
                                               Les entrepreneurs qui pensent qu’ils boivent mieux,
                                               Les ouvriers qui veulent prouver leur habileté, monter leurs capacités viriles à travailler sans protection ou boire,
                                               Les groupes sociaux qui prônent les sports à risque,
                                               Les jeunes désocialisés qui prennent des risques pour devenir ou rester pour devenir ou rester chef de bande.
 
Les fatalistes sujets à l’inattention et la négligence
Exemples:                               Les jeunes, les personnes les moins insérées, les plus défavorisées ou les plus âgées,
                                               Les gens ayant un comportement ordalique (s’en remettre au choix de dieu), un peu comme ces tribus qui ont des rituels pour savoir si l’individu doit vivre,
                                               Des ouvriers qui dévalorisent le risque pour oublier le stress,
                                               Les membres de bande qui prennent des risques pour se conformer aux normes du groupe.
 
Ces comportements à risque peuvent également provenir des effets indésirables de certaines pathologies (exemples : Les maladies infectieuses, les effets de l’environnements sur la santé, les risques d’origine professionnelle, les maladies chroniques et les traumatismes).
 

Les conséquences :

 
L’installation de l’addiction dépend des traits de la personnalité et de l’éventuelle recherche de sensations nouvelles. Ces adductions comprennent entre autres : la prise inconsidérée de produits psycho actifs, alcool, tabac ou canabis.
Quelques exemples :
Ø  La délinquance :
est une conduite caractérisée par des délits répétés, considérée surtout sous son aspect social, comme le vol, la consommation de stupéfiants, fraude fiscale ou encore les crimes.
 
Ø  Les troubles du comportement alimentaire :
troubles des conduites alimentaires (ou TCA) se caractérisent par un rapport pathologique à la nourriture, en termes de qualité ou de quantité. Ils comprennent notamment l’anorexie et la boulimie.
 
Ø  La toxicomanie (du grec toxikon = poison et mania = folie) :
[se traduit par un usage répété et excessif d'une ou plusieurs substances toxiques (analgésiques et/ou psychotropes) sans justification thérapeutique. Cet usage s'accompagne d'un désir incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance et de dépendance.
 
Ø  Le suicide  (du latin sui caedere, se tuer soi-même) :
est l'acte délibéré de mettre fin à sa propre vie.
 
 
 

Les intervenants :

 
Etablissement public de l’Etat, placé sous la tutelle du ministère de la santé, l’Institut de veille sanitaire (InVS) réunit des missions de surveillance, de vigilance et d’alerte dans tous les domaines de la santé publique (loi du 1er juillet 1998 renforcée par la loi du 9 août 2004).
Tous les professionnels de santé participent à la mission de veille sanitaire, organisés dans une même démarche visant à recueillir, valider, analyser les données de morbidité et de mortalité, mais aussi assurer, si besoin, une évaluation quantitative des risques.
L’InVS s’appuis également sur les Centres nationaux de référence (CNR) qui participent à la surveillance de l’état de santé de la population.
Ø  Toutes ces données de santé public sont à fournir à :
La caisse d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnam-TS),
Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm),
Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques,…
Le centre YGI (Youth Gambling International) est entièrement voué à la compréhension et à l’étude des comportements à risque chez les jeunes. Il travail dans le cercle international.
Les associations permettent d’informer, sont un vecteur de lien social et un bon relais d’information dans notre société.
 

La famille contemporaine

 

Définition :

 

La famille contemporaine évolue avec le temps. Elle se distingue par des changements d’ordre sociaux et politique.
L’évolution des rôles parentaux et des situations de couples sont en pleins changements qui s’avèrent perpétuels.
A l’heure d’aujourd’hui, la famille contemporaine peut avoir plusieurs compositions tant avec deux parents que monoparentales. Les enfants se trouvent ainsi dans des positions diverses au niveau de l’apprentissage et de leur éducation.
 

Petit historique :

 

Entre 1800 et 1950, le salariat des femmes apparaît et se développe ce qui permet leur indépendance économique.
Le divorce par consentement mutuel fait son apparition et implique la montée du nombre de divorces dès la fin des années 1960. Ceci permet également la montée des naissances hors mariage et la séparation des couples avec enfant(s). Ainsi, la monoparentalité maternelle croissante commence à inquiéter les pouvoirs publics au niveau des revenus majoritairement bas qui favorise la pauvreté dans ce foyer.
Le moyen de contraception moderne se diffuse dans les années 1970.
Dès 1990, la question des mariages homosexuels fait polémique.
La paternité est revalorisée par des test médicaux d’identification et par le rôle du père au sein du couple pour l’éducation de l’enfant.
 

Spécificités :


La place de l’enfant change. A compter du 20ème siècle, l’enfant se met à avoir des droits et les parents des devoirs.
La responsabilité des parents envers leurs enfants devient plus concrète :
Développer l’écoute de la parole de l’enfant,
Les aider à s’épanouir,
S’engager affectivement et matériellement dans e développement de l’enfant,
Se rendre disponible,
Respecter l’intérêt de l’enfant,
Expliquer les normes et les contraintes nécessaires à la vie sociale, à la réussite scolaire et professionnelle.

DEUXIEME PARTIE :

Thématique approfondie
 

La maltraitance

 

Définition :

 

D’après la convention internationale des droits de l’enfant, article 19 :
                       La maltraitance renvoie à « toute forme de violences, d’atteinte ou de brutalités physique et mentale, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle… ».
Les pouvoirs publics ajoutent : « qu’elle ait lieu dans la famille ou au sein d’une institution. »
 

Petit historique :

 
La Révolution de 1789 contribue à limiter la tyrannie paternelle en introduisant la notion de minorité et de majorité fixée d’abord à 25 ans puis ramené à 21 ans en 1806 et à 18 ans en 1974.
Le 24 juillet 1889, sous la troisième République, on vote une loi sur la protection des enfants maltraités ou moralement abandonnés.
Dans la Commission Jacques Barrot, en 1988 : « on désigne communément sous le vocable d’enfants maltraités, les enfants victimes, de la part de leurs parents ou d’adultes en ayant la garde, soit de brutalités volontaires, soit d’une absence intentionnelle de soins entraînant des lésions physiques ou des troubles de l’état général. On y inclus également les enfants victimes de comportements plus difficiles à mettre en évidence, car ne laissant aucune traces physiques : brutalité mieux contrôlée, comportements sadiques, manifestation de rejet, de mépris, d’abandon affectif, exigences éducatives disproportionnées… Et bien évidemment les abus sexuels. Leur retentissement sur le développement affectif de l’enfant peut-être aussi grave que celui des sévices corporels. »
En 1989, une loi est rédigée pour désigner les mauvais traitements mais sans les définir.
 

Spécificités :

 

Les différentes formes de maltraitance :

Violence physiques (coups, brûlures, ligotages, violences sexuelles,…)
Violence psychiques ou morales (abus d’autorité, chantages, absence de considération, langage irrespectueux ou dévalorisé
Violences matérielles et financières
Violences médicales ou médicamenteuses
Négligences actives
Négligences passives
Privation ou violation de droits
 

Les types de maltraitance :

services physiques (brutalité, fractures, hématomes, ecchymoses, brûlures, morsures, griffures,
services psychologiques
services sexuels
négligences graves
 
Violences physiques :
Par mauvais traitement physique, on entend des actes de violences tels que les coups, les secousses, les brûlures, les empoissonnements, etc.…
La violence physique est celle qui se voit, celle que l’on porte, et pourtant pas forcement la plus signalée, car de nombreux parents battant leur enfant considère cette pratique comme normale.
Elles représentent environ un tiers des cas de maltraitance sur enfant en France.
 
Violences psychiques :
Elles comprennent des actes de sadisme, de cruauté morale, d’humiliation, des brimades, de rejet, de refus affectif, d’exigences non adaptées à l’âge et au développement de l’enfant.
Elles représentent environ un 10ème des cas de maltraitance sur enfant en France.
 
Sévices sexuels :
Ils comprennent l’inceste, le viol, l’attentat à la pudeur, l’utilisation des enfants à des fins pornographique ou de prostitution.
Ce type de sévices est largement plus fréquent dans le proche milieu familial mais peut être imposé par un tiers.
 Les abus sexuels ont des conséquences lourdes aussi bien physique que psychique, avec un risque très accru de suicide, de dépression et de troubles mentaux graves chez les enfants abusés. Environ un tiers des cas de maltraitance sur enfant.
 
Négligences lourdes :
Elles comprennent le défaut d’alimentation, de soins, d’hygiène, de surveillance et de protection.
Elles représentent environ un tiers des cas de maltraitance sur enfant en France.
 

Les causes et facteurs à risque :

Environnement familial
Environnement socio-culturel
Environnement économique
 

Population concernée :

 
Les victimes de ses mauvais traitements sont souvent des personnes vulnérables :
- personnes âgées
- parents (violences filiales)
- femmes (violences conjugales)
- adolescents
- enfants…
 
  1999 2003
Enfants en danger 83.800 89.000
Enfants en risque 68.500 71.000
Enfants maltraités 18.300 18.000
L’Observatoire de l’Action Sociale
 
Dans notre pays, les mauvais traitements constituent la deuxième cause de mortalité infantile. L’Observatoire Décentralisé de l’Action Sociale fait paraître chaque année une évaluation établie à partir d’enquêtes réalisées auprès des services départementaux, sur les signalements effectués.
D’une part, tous ces signalements n’aboutissent pas à une confirmation d’une réalité de maltraitance. D’autre part, l’augmentation décelée peut tout autant correspondre à un accroissement réel des ces de maltraitance qu’à l’amélioration de leur repérage.
 

Les auteurs d’actes de maltraitance :

 

 

Les différentes étapes pour l’élaboration d’un dossier sur la maltraitance :

 
                       1. Dénonciation d’un cas de maltraitance par n’importe quelle personne à une association ou à un service d’action sociale traitant cette thématique. Le support peut être téléphonique ou écrite.
                       2. Les données sont transmise à un professionnel de la santé (exemple : un psychologue) qui va établir si il y a cas de maltraitance ou non et à quel degrés.
                       3. Le dossier est envoyé au Conseil Général.
                       4. Etablir une prise en charge adaptée de l’individu par des services médico-sociaux ou juridiques suivant la gravité du dossier de cet individu.
 

L’investissement  politique :

 

Encadré par la loi du 10 Juillet 1989, le signalement des maltraitances constitue un devoir civique, inscrit au Code de la Famille et de l’aide sociale.
Chaque département d’aide social à l’enfance regroupe sous la houlette du président du Conseil Régional, un arsenal institutionnel médico-social et administratif censé permettre la prise en charge et le traitement social des cas de négligence ou de maltraitance.
En cas de sévices, ils sont dispensés en toutes lettres du devoir de confidentialité, à la fois par le Code Pénal et le Code de Déontologie, même si ce dernier préconise en la matière « prudence et circonspection ».
 
Dans la Convention relative aux droits de l’Enfant des Nations Unies, en 1989 : article 19
« …Toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalité physique ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un des deux, de son ou ses représentants légaux ou de toute personne à qui il est confié. »
 

Les intervenants :

 

Plusieurs numéros verts (enfance maltraitée 119, femme maltraitée)
L’association Enfance et partage : sensibilisation, capacité de lancer une procédure et un suivi de signalement

 

Proposition de projet

 à votre guise !

LE MIEN :
Mettre en place une structure d'accueil pour jeunes mamans (par l'âge ou le premier enfant à n'importe quel âge ! ).

Seront mis à leur disposition des femmes bénévoles pour les épauler dans leur futur rôles de mère ET un service d'aide pour les démarches administratives et d'orientation vers les structures, associations, services administratifs et juridique ainsi que des pôles spécialisés dans la petite enfance et les familles et/ou médicales celon les cas et les besoins.

Egalement, pourra être mis en place un réseau avec des rencontres entre jeunes mamans et maman bénévoles voir d'anciennes mamans qui ont déjà bénéficier du service d'aide de cette structure.


L'aide de cette structure sera apportée à toutes les futures ou déjà jeunes mamans (issues en priorité des zônes dites "à risque" en ce qui conscerne la maltraitance) soit à leur domicile, soit dans des foyers d'acceuils, voir dans le foyer d'acceuil de la structure d'aide si il y en a !
 

Conclusion

 
 à votre guise !
 

LA MIENNE : 

La maltraitance peut-être soit physique, soit morale.

Les parents ou futurs parents avec des facteurs à risque  ne savent pas forcement qu'ils en sont les victimes.
Ils peuvent aussi en être conscients mais par taboo, honte ou peur du jugement d'autrui ne se tourneront pas vers ce type de structure.
Personne ne choisit le milieu ni les conditions de vie dans lesquels il nait !

La société française actuelle à déjà mis en place des services d'aide mais on ne sait pas forcement vers qui se tourner ni quand !

C'est à nous, professionnels, de les épauler, de les aider, de leur faire comprendre que nous ne sommes pas là pour juger quoi que se soit ni qui que se soit.
Par contre, notre rôle premier sera de comprendre leur situation et d'adapter notre aide en fonction de chaque cas afin que LA MALTRAITANCE ne soit plus (ou moins utopiquement), soit de moins en moins présente.


Au boulot !

ANNEXES :

Ouvrages
Articles/documents
Internet
 
 

L’accompagnement à la scolarité :

 cours BPJEPS

La parentalité :

cours BPJEPS

L’illettrisme :

 

Revue AHS (Actualités Sociales Hebdomadaires) :

« Face à l’illettrisme, Véronique LECLERCQ »

 

Les comportements à risque :

http://www.anifac.net
http://www.invs.sante.fr
Rapport de l’observatoire régional de santé d’Ile de France (mars 2007)
 

La famille contemporaine :

 

RSES Newletter 02/2007
 
 

La maltraitance :

 
http://www.allo119.gouv.fr
http://www.personnes-agees.gouv.fr
http://www.kb.u-psud.fr
Le journal de l’animation, Décembre 1999-n°4
 
 
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